Selon la fondation Munich Re, liée à une des plus importantes sociétés d'assurances au monde, les pertes économiques pour 2005 totalisent ainsi 200 milliards $, et la part de ces pertes qui étaient assurées s'élèvent à 70 milliards $.
A titre de comparaison, les coûts liés aux désastres météorologiques en 2004 s’élevaient à 145 Milliards $, année qui avait déjà battu tous les records précédents.
Pour expliquer de telles sommes, on peux avancer l’argument de notre fragilité face aux phénomènes météo (constructions sur des zones à risques, surpopulation, bidons villes…), cependant les experts soutiennent un autre argument, celui que les coûts imputables aux désastres météorologiques ont augmenté constamment en raison des changement climatiques.
Il est vrai que l’année 2005 a été une année météorologique exceptionnelle et surprenante, outre la saison cyclonique en Atlantique Nord qui a battu tous les records tant en nombre (26 phénomènes cycloniques baptisés avec Epsilon toujours en activité actuellement), qu’en puissance. Notons aussi l’ouragan Vince, qui a flirté avec les côtes espagnoles (une première !) (Voir actualité du 18 octobre 2005) et les 944mm de pluie tombés en Inde le 26 Juillet dernier (voir actualité du 28 juillet 2005)